Cela fait bientôt trois ans maintenant que je travaille à la traduction d’extraits d’Épître Langue Louve (2015). Dans cette œuvre, l’écriture de Ber est dense d’allusions et de clartés soudaines, comme une carotte de forage de la nature humaine; poésie presque concrète le temps d’un vers, la syntaxe se fait jeu au suivant.
Pendant toute cette période, Claude Ber a patiemment répondu à mes questions de traduction, toujours avec amabilité, érudition et juste une pointe d’ironie, en juste reconnaissance de la futilité agréable de l’exercice. Cet échange, mené par courriel, s’inscrit dans la même tradition. . .